Sophrologie et neurosciences études scientifiques des bienfaits

Sophrologie et neurosciences études scientifiques des bienfaits

Rappel sur la notion de sophrologie

La sophrologie a été créé par le Docteur Alfonso Caycedo, neuropsychiatre en 1960.
Il s’inspire des techniques de yoga, de méditation, d’hypnose pour mettre en place cette méthode psychocorporelle. Elle vise à retrouver son bien-être et développer son potentiel. Ainsi, elle permet d’évacuer les tensions musculaires et mentales et de détendre le corps. Elle aide à mieux gérer les émotions, le stress, les contrariétés et les douleurs… par des exercices respiratoires, corporels et de visualisation.

Ce n’est que récemment que les études scientifiques et notamment les neurosciences qui se sont intéressées à la sophrologie et à démontrer ses bienfaits.

Qu’est-ce que les neurosciences

Les neurosciences se consacrent à l’étude du système nerveux et particulièrement au cerveau humain et à son fonctionnement.

En parallèle de la recherche, et notamment pour le développement personnel elle s’intéresse aussi au volet thérapeutique : mieux comprendre le cerveau pour mieux soigner les maladies qui l’affectent.

Ainsi, avec de nouvelles connaissances sur le cerveau, les neurosciences peuvent nous aider à nous reconstruire après un traumatisme ou un trouble psychique. Et alors, à développer notre capacité de résilience.

Les neurosciences touchent également d’autres domaines tels que : la psychiatrie, les maladies mentales et l’éducation. Dans ce domaine, elles vont révolutionner les processus cognitifs et d’apprentissage.

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Les neurosciences valident la sophrologie

En effet, les neurosciences s’intéressent à différentes techniques de relaxation et de méditation que l’on utilise en sophrologie.

Les premières recherches effectuées nous permettent de mieux comprendre l’activité cérébrale lors de ces pratiques, ainsi que leurs bienfaits sur le cerveau et la santé.

On a pu alors suivre sur un IRM ce que fait notre cerveau lorsque l’on médite.

L’équipe de chercheurs de l’Université d’Emory aux États-Unis a observé à l’IRM ce qui se passe lorsque l’on médite et notamment lorsque que l’on maintient notre attention focalisée sur quelque chose. L’équipe de chercheurs a alors noté quatre phases cognitives qui se mettent en place.

  • Une phase de vagabondage mental lorsque que nous sommes emportés par les pensées

  • Une prise de conscience du vagabondage : prise de conscience que notre attention est dispersée

  • Un déplacement de l’attention sur l’objet de concentration

  • Une focalisation de l’attention, sans pensées parasites

Ces quatre séquences stimulent des régions différentes du cerveau et la répétition de ce cycle pendant la pratique méditative déclenche une sensation de bien-être.

Une autre équipe de l’Université de Californie à Los Angeles conclut que méditer protégerait notre cerveau du vieillissement. Ceci, suite à des expériences menées sur une centaine de personnes. Selon ces chercheurs américains, comme toute autre activité mentale intense, la méditation stimulerait ainsi la formation des branches des neurones (dendrites) et des connexions (synapses). Ces micros changements anatomiques permet de gagner en matière grise qui compenserait la perte due à l’âge.

Par ailleurs, ils concluent aussi que la méditation agirait également en réduisant le niveau de stress, néfaste pour les neurones.

Ainsi les études du M.I.T(Massachussetts Institute of Technology) menées par une équipe de chercheurs en neurosciences ont permis d’affirmer que les circuits neuronaux connectant l’hippocampe à l’amygdale jouent un rôle crucial dans la façon dont nous associons les émotions aux souvenirs.

Ainsi on peut influencer le comportement émotionnel en activant une empreinte négative ou positive associée à un souvenir passé sans aucun rapport avec la situation réelle vécue pendant l’expérience. Voilà qui rappelle les techniques de sophronisation travaillant sur les souvenirs.

Pour conclure…

Aujourd’hui les sciences médicales, avec le progrès des outils technologiques comme les IRM et les résultats de recherches cliniques viennent confirmer la théorie d’Alfonso Caycedo, qui est l’importance de travailler sur « principe d’action positive » et développer son autonomie : ses capacités d’auto guérison. La pensée positive est donc efficace pour l’équilibre physique et mental de la personne.

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